Je suis psychiatre installée en libéral depuis 20 ans ; j’ai rejoint l’équipe de l’institut Rhône alpin à la même date. En parallèle à mon activité de psychiatre je me suis formée à la sexologie médicale, ce qui me permet d’accueillir et d’accompagner les personnes et les couples qui rencontrent des difficultés sexuelles. Ces 10 dernières années je me suis formée à l’EMDR, thérapie qui consiste à retraiter des évènements traumatiques non résolus.
Mon intervention au sein de l’équipe peut se faire de différentes manières et à différentes étapes du cheminement dans la PMA. Démarrer un parcours de PMA n’est pas quelque chose de facile et le besoin d’écoute et de verbalisation est souvent nécessaire. Les médecins somatiques, plus « techniciens » n’ont pas toujours le temps de proposer cet accompagnement autour des mots et ce soutien si important dans la procédure de PMA
On peut venir me rencontrer soit à la demande et conseil du médecin soit de sa propre initiative, seul(e) ou en couple.
On peut venir me rencontrer à différentes phases du processus :
- Pendant la période de bilan
La femme ou l’homme peuvent être confrontées à une annonce d’un diagnostic pas simple à entendre, en parler pour calmer ses peurs et ses angoisses peut vraiment soulager et atténuer la culpabilité.
Certains couples présentent des difficultés sexuelles non diagnostiquées et non traitées comme le vaginisme, les problèmes d’éjaculation, qui peuvent être responsables d’une infertilité.
On peut mettre en évidence un évènement de vie (deuil d’un proche, IVG, fausse couche, mort fœtale in utero, attouchements sexuels…) qui peut faire obstacle au développement d’une grossesse. L’identifier, en parler, le digérer peut permettre au corps de se libérer d’un poids et de favoriser l’arrivée d’une grossesse.
Lorsque l’infertilité est inexpliquée et que le bilan médical ne révèle aucune anomalie (ce qui sous-entend pour certains que la cause serait psychologique). - Pendant la période de traitement
Les traitements peuvent avoir des effets secondaires sur l’humeur, le poids, la vie intime…Pour ne pas « être qu’un utérus » pendant les phases de traitement, il est parfois nécessaire de réfléchir et prendre un peu de recul sur les traitements.
On se sent parfois assez seul et peu soutenu, par l’entourage familial, amical, professionnel, mettre des mots sur son vécu est important. - Après le traitement
La phase d’attente des résultats est parfois longue et redoutée de tous…
Le ou les échecs sont compliqués à encaisser
Les médecins annoncent le besoin de passer à une autre technique, parfois plus lourde, et accepter de faire une FIV plutôt une IAC n’est pas toujours simple.£
Parfois, la procréation avec ses propres gamètes n’est plus possible, et le recours à un don d’ovocytes ou de sperme nécessite réflexion avant de franchir le pas. Le couple n’est pas toujours d’accord et un rdv peut aider à faire évoluer sa décision.
L’annonce d’un diagnostic de grossesse amène de nouvelles questions et peurs ; peur de fausse couche, peur de malformation pour le bébé, peur de l’accouchement…
Que dire à son futur enfant sur la manière dont il a été conçu (FIV, don de gamète), quels mots utiliser, et que dire à l’entourage des détails de son parcours ?
Etant médecin, je peux aussi vous proposer une aide médicamenteuse pour soulager des angoisses ou des troubles du sommeil transitoires, mais aussi vous donner mon avis sur un traitement psychiatrique déjà mis en place par votre propre médecin.
Je peux vous recevoir à la clinique, mais aussi à mon cabinet dans le 9 eme arrondissement de Lyon si besoin ; je propose aussi des consultations en téléconsultation (via le site Doctoconsult) pour les patients ne pouvant pas se déplacer.