Je suis spécialisée en gynécologie-Obstétrique et j’ai eu la chance de rencontrer, grâce au Dr Guy COURTIEU, le Dr Bernard NICOLLET en 1984 quand il a créé, avec lui, l’Institut Rhonalpin à Bron,. C’était le premier centre privé de fertilité lyonnais regroupant médecins et biologistes dans une seule entité. Son enthousiasme pour cette spécialité et les bons résultats quasi immédiats en terme de bébés nés, m’ont conquis et leur confiance en moi a été un atout incroyable.
Je cite aussi les Drs Dominique BARBEREAU, Maryse LESCAILLE et Danièle ANDRE qui m’ont aidée aussi dès le début et appris mon métier.
J’ai ainsi été interne des hôpitaux de Saint Etienne de 1986 à 1990, avec le Pr SEFFERT qui démarrait son centre d’AMP, ce qui a été aussi une grande expérience, puis ai fait mon clinicat en gynécologie Obstétrique à Lyon de 1992 à 1994 dans le service du Pr DARGENT.
J’ai obtenu mon titre de médecin avec ma thèse à Lyon, en 1990 et passé plusieurs diplômes pour ma formation en fertilité (CES de biologie de la reproduction en 1988, DU de fertilité en 1989, DES de gynécologie-Obstétrique en 1990, DU d’échographie en 1990, Certificat de génétique et de cytogénétique en 1990 et 1991)
J’ai commencé par faire des remplacements à l’Institut Rhonalpin, régulièrement, dès 1986, en parallèle de mon internat et de mon clinicat puis ai rejoint l’équipe, en tant qu’associée, en 1994. J’ai ainsi été responsable clinique de ce centre d’AMP dès 1996 avec renouvellement d’agréments réguliers depuis.
L’aide à la fertilité est devenue ainsi mon métier et mon principal souci est d’aider et d’accompagner le mieux possible les couples vivant cette douleur qu’est l’infertilité. J’y mets toute mon énergie et le temps qui passe ne la diminue pas.
J’ai ainsi connu, depuis 1986, de nombreuses avancées, au niveau des techniques de recueil des ovocytes, des produits qui se sont améliorés dans leur composition et leur mode d’injections. J’ai vu arriver les nouvelles techniques comme surtout la micro injection dans les années 1990 et plus récemment la vitrification embryonnaire en 2011 en France comme technique de congélation embryonnaire, véritable révolution car le nombre de bébés nés a été extraordinairement augmenté après ces 2 découvertes.
Les chances de succès deviennent ainsi régulièrement meilleures et je suis fière de faire partie de cette brillante équipe de l’Institut Rhonalpin qui s’agrandit régulièrement avec l’arrivée de plus jeunes, formés dans des services réputés,avec son équipe psychologique investie et avec le laboratoire Eurofins à la pointe de la technique dans ce domaine.